Mandat d'arrêt
Vladimir Poutine pourrait finir sa vie en prison s’il venait à être jugé devant la Cour pénale internationale.
La semaine dernière, la CPI a émis un mandat d’arrêt à l’encontre du président russe pour son implication dans l'enlèvement de milliers d’enfants ukrainiens.
Ainsi, les 123 pays faisant partie de cette entité judiciaire sont obligés d’arrêter le chef d’État s’il venait à poser le pied sur le territoire.
Le docteur Miracle Chinwenmeri Uche, de la faculté de droit de l'Université d’Exeter, a déclaré au journal britannique The Sun : « Premièrement, les fondements du travail accompli par la CPI et les autres tribunaux pénaux internationaux remontent aux procès de Nuremberg. Deuxièmement, en ce qui concerne le principe de la responsabilité pénale individuelle - un concept très important issu des procès de Nuremberg. »
Il a ajouté : « M. Poutine et d'autres auteurs présumés peuvent donc être tenus individuellement responsables des crimes commis dans le contexte de la guerre, conformément à la loi, quel que soit le temps que cela prendra. On peut donc s'attendre à des procès similaires en ce qui concerne le droit pénal international établi, que ce soit à La Haye ou ailleurs dans le monde. »